On m'appelle Enfant i

Soumis par HashtagCeline le jeu 06/02/2020 - 20:57
«Je ne vous raconterai pas mon histoire passée, plutôt celle de ma vie maintenant, ici, au camp, en commençant par aujourd'hui. Mon histoire débute ainsi...»
#RésumonsUnPeu

 

Dans un camp de réfugiés non déterminé, un jeune garçon de 10 ans raconte son quotidien. Il n'a plus sa famille et n'a pas de passeport, papier essentiel. Comme il ne peut pas prouver son identité, il est appelé par une lettre : i. En compagnie d'autres enfants, E et M mais aussi R et puis C, il tente, avec le peu de moyen qu'il a disposition, de rendre le quotidien si difficile plus supportable...

 

#OLNI

 

Ce livre est très étonnant et cela pour plusieurs raisons.

La première a trait à sa couverture et son texte. Le récit commence sur la couverture. Pas de photo avec le titre et le nom de l'auteur. C'est déjà en soi quelque chose d'assez inédit. je n'ai jamais eu l'occasion de voir ce genre de chose. C'est original !

Ensuite, il y a aussi le fait que l'on ne sache rien de précis : A quelle époque se passe cette histoire? Dans quel pays? Le fait que la plupart des personnages soient appelés par une lettre renforce cette impression de flottement.
Cela m'a déstabilisée mais en même temps c'est ce qui fait la force de ce récit. L'histoire qui s'y déroule peut malheureusement être transposée. Cela donne au récit un caractère universel. Le message est d'autant plus fort. 

Enfin, l'écriture en elle-même est très particulière. C'est i qui écrit et il a dix ans. Il y a un côté un peu enfantin. Il y a beaucoup de phrases courtes, simples. 
Mais parfois un peu décousu. ce qui peut s'expliquer par l'âge du narrateur et une perte de notion du temps et de repères dans un monde qui n'en a pas. 

De fait, je ressors de cette lecture un peu mitigée. Si j'ai bien compris ce que voulait faire l'auteur, je n'ai malheureusement pas été émue par ce texte autant que le sujet le laissait présager. 
Je suis restée en surface et j'ai même un peu peinée à le lire alors qu'il est très court. C'est dommage et je ne m'explique pas totalement l'impression laissée par cette lecture qui me semblait pourtant très intéressant.

Cela reste néanmoins un livre qui décrit des conditions de vie terribles avec le regard innocent d'un enfant. Cela donne à ce texte un aspect très émouvant. C'est, de plus, un sujet que j'ai très peu vu (voire pas) abordé en littérature jeunesse jusqu'à présent. Je pense qu'il peut être tout à fait pertinent pour sensibiliser le jeune public à la situation des réfugiés dans les camps, et notamment des enfants.
 

 

#PourQui?

 

Pour les enfants qui veulent en savoir plus sur le monde dans lequel on vit.

Pour les enfants qui n'ont pas peur de lire des histoires difficiles.

 

Pour tous les enfants à partir de 10 ans.

 

Auteur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
160
Prix
12.00 €
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

L'Arcan
Un roman qui m'a prise de court mais qui m'a fait passer un bon moment.
#larcan, #thomasvillatte, #fleurus, #lireengrand
Bandiya, la fille qui avait sa mère en prison
Une grand-mère, une mère et une tante braqueuses? La vie famille de l'héroïne sort de l'ordinaire!
#bandiyalafillequiavaitsamereenprison, #catherinegrive, #fleurus
Je te plumerai la tête
"Tous savent mon attachement à Papa Lou - j'appelle ainsi mon père. Ils pourraient me charrier : " La fille à son Papa ! La tit'princesse, gâtée, pourrie, a son daddy adôôôôôré!" Mais pas du tout."
#jeteplumerailatete, #clairemazard, #syros
Éden
"(....) elle a l'air de me prendre pour une demi-folle, mais l'essentiel c'est qu'elle me croie sincère. Pas une complète mytho qui veut faire genre. Genre quoi, je n'en sais rien, mais je me…
#eden, #rebeccalighieri, #ecoledesloisirs, #mediumplus
Après la chute Après la chute

"Quand elle fixe le plafond de sa chambre dans l'appartement désert, elle se voit inlassablement virevolter autour des barres.

Mille fois elle recommence.

Elle ne sait pas comment…
#apreslachute, #marieleymarie, #syros

Direct du coeur Direct du coeur

Se confronter à la différence est enrichissant. Florence Medina nous invite à le faire dans Direct du cœur grâce à Tim, son jeune héros qui fait la sourde oreille au monde qui l’entoure. Pourtant…
#directducoeur, #florencemedina, #magnardjeunesse, #mlesromans

La fois où ma Mémé a trouvé un bébé La fois où Mémé a trouvé un bébé

"Ma mémé, quand elle était petite, c’était pas encore ma mémé. Mais c’était déjà une sacrée marrante."


#lafoisoùmaméméatrouvéunbébé, #vincentcuvellier, #marionpiffaretti, #nathan
Les quatre gars
Claire Renaud, en plus de son Pépix, nous propose un roman pour les (un peu) plus grands dans la collection Exprim. UNE REUSSITE !
#famille, #père, #grand-père, #frère, #absence, #femme, #quotidien, #humour
Où l'océan rencontre le ciel
"Lucas vivait près de la mer, et la mer vivait près de Lucas. C'est une journée idéale pour sortir en mer, aurait dit son grand-père."
#ouloceanrencontreleciel, #thefanbrothers, #littleurban, #album
Phalaina -Phalaina-

“Cette gamine, il faut bien le dire, avait tout du Malin.
Ses yeux rouges, déjà, étaient une étrangeté qui avait plusieurs fois fait frissonner Monsieur l’abbé… Le fait qu’elle ne parle pas…
#phalaina, #rouerguejeunesse, #alicebrierehaquet