Tortues à l'infini

Soumis par HashtagCeline le lun 15/01/2018 - 14:19
Je ne vais pas faire un article de dix pages (non, non) sur ce dernier John Green. Mais comme c’est un coup de cœur, j’avais envie d’en parler.
#JohnGreen&Moi

Je ne suis pas une fan inconditionnelle de John Green. J’ai apprécié Nos étoiles contraires, il m’a manqué quelque chose dans Qui es-tu Alaska? (pas grand chose) et je me suis ennuyée dans La face cachée de Margo. Le seul qui, finalement, a trouvé grâce à mes yeux, c’est Le théorème des Katherine. Et bien souvent, c’est celui que tout le monde oublie ou qui n’a visiblement pas marqué les esprits. Et par ailleurs, je n’ai toujours pas lu Will et Will, par manque de temps (mais je vais le faire).

Donc comme je suis tout de même curieuse, j’ai voulu lire Tortues à l’infini. ET cette fois-ci, ça a été pour moi un vrai coup de cœur.

Pourtant, je sais que pour beaucoup ça n’a pas été le cas.

#UnCoupDeCoeur

Tout d’abord, l’écriture m’a beaucoup plus parlé. C'est pourtant le même auteur ;-) Moins de digressions, d’envolées littéraires qui dans les autres alourdissaient ou ralentissaient (à mon avis) la lecture. Ici, moins de grands discours et beaucoup plus d’intime. On sait que le sujet de ce roman touche personnellement John Green. On le sent clairement. C’est peut-être ça qui m’a atteint cette fois-ci. Là, pour moi, ça filait tout seul. J’enchaînais les pages avec cette envie d’en savoir plus sur Aza, sur Davis (et son jeune frère), sur Daisy, sur cette histoire de disparition... Avec ce fil conducteur ( les spirales obsessionnelles) qui se déroulait et s'enroulait, j'ai lu ce roman avec une rapidité folle. Impossible de le lâcher!

Ensuite, l’héroïne, Aza, m’a beaucoup touché. Son mal-être m’a parlé.(Non, ça va, je ne suis pas trop ou particulièrement névrosée) mais j’ai trouvé ses obsessions réalistes et bien retranscrites.

J’ai aussi beaucoup aimé les personnages qui gravitent autour d’Aza comme Davis, jeune homme riche mais seul qui essaie de garder la tête hors de l’eau et préserver son petit frère. Mais aussi Daisy qui souffre de l’indifférence de cette meilleure amie centrée sur ses propres problèmes. (Daisy est très touchante et drôle) Il y a du suspense et de l’émotion, une héroïne qui n’en est pas vraiment une, du mal-être, de la douleur et de l’espoir.

Beaucoup d’ingrédients que l’on retrouve dans les romans de l’auteur. Ici, c’est mieux dosé que dans certains.

Je veux bien concéder que l’histoire qui amène Aza à retrouver Davis, la disparition du père et l’enquête des deux amies…tout ça est un peu abracadabrant. Mais cela ne gâche pas la lecture. C’est une belle histoire avec des portraits touchants d’adolescents tourmentés et malmenés qui vivent des choses très différentes, qui peinent à se comprendre mais essaient.

J’ai aussi entendu le reproche que ces adolescents se comportent trop comme des adultes. Mais n’est-ce pas le cas dans beaucoup de John Green où les héros sont bien souvent plus matures que ce que leur âge pourrait laisser présager ?

Allez, une dernière petite remarque : il y a peut-être moins d’humour que dans ses précédents où bon nombre de personnages dits secondaires avaient un sens de la répartie cinglant. Ici c’est peut-être un peu moins flagrant.

#PourFinir

Bref, moi, j’ai été conquise par ce nouveau roman. Vraiment.

Il y a eu pléthore de critiques sur ce titre. J’aurais peut-être pu vous épargner mon humble avis. Mais, autour de moi, j’ai entendu beaucoup de négatif (pas que heureusement). Alors, j’ai eu envie d’en dire du bien. Et comme quoi, on peut parfois être surpris par un auteur alors que l’on n’y croyait plus.

Pour conclure, je pense que ce nouveau John Green est à conseiller à ceux qui n’aiment pas John Green.

#QuatrièmeDeCouverture

Je ne vais pas faire de résumé de ce livre. Gallimard jeunesse l'a très bien fait sur la quatrième de couverture... 

#fainéante #toutlemondesaitdequoicaparle,non?

Coup de cœur !
Auteur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
352
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Les insoumis du blizzard
Dans un monde ravagé par des catastrophes climatiques, un groupe d’individus tente de survivre. Rien d’original ? Et pourtant si !
#lesinsoumisdublizzard, #fannyabadie, #sarbacane, #exprim, #survie, #huis-clos, #climat, #adolescents, #aventure
La Grande Parade des animaux
Approchez, approchez ! Venez assister à La Grande Parade des animaux !
#lagrandeparadedesanimaux, #danielegneus, #littleurban
Ici et seulement ici Ici et seulement ici

"Chaque sonnerie me fait vibrer. Les bruits des baskets, des stylos, des insultes, des rires, des portes, des cahiers, des escaliers, des leçons, des ballons, des capuchons, des sifflets, des…
#icietseulementici, #christelledabos, #gallimardjeunesse

Snap Killer
"La nuit est belle, noire, sans étoiles, sans lune, à peine fraîche."
#snapkiller, #sylvieallouche, #syrosjeunesse, #syros
Le Journal de Gurty Tome 5 Vacances chez Tête de Fesses
"En dehors de Tête de Fesses, cette maison présentait le double inconvénient d'être habité par Donovan et Cassidy Caboufigues, des jumeaux aussi tarés l'un que l'autre."
#lejournaldegurty, #gurty, #bertrandsantini, #sarbacane, #pepix
Le canard le plus paresseux du monde et autres incroyables records
"Au cours de la rédaction de ce livre, [les auteurs] ont consommé 4978 sandwichs au bacon et bu 9983 bols de chocolat chaud."
#lecanardleplusparesseuxdumondeetautresincroyablesrecords, #johnyeoman, #queninblake, #littleurban, #premiersromans
La maison sous la maison La maison sous la maison

- Vous verrez, c'est comme une maison comme dans les livres pour enfants.

Vera n'eut pas le temps de demander "C'est-à-dire ?" ou "Quelle sorte de livres : ceux avec des fées ou ceux avec…
#lamaisonsouslamaison, #emiliechazerand, #sarbacane, #grandsformatsillustres

Robert Cormier
J’ai découvert cet auteur avec son roman A la brocante du cœur : un choc.
#laballeestdanstoncamp, #delatendresse, #robertcormier, #ecoledesloisirs, #medium
Tout plutôt qu'être moi
Un texte sur la dépression contre laquelle l'auteur a essayé de se battre. Malheureusement, en vain...
#toutplutotquetremoi, #nedvizzini, #depression, #internement
Panique à Gémelia Panique à Gémelia

"- Tout d’abord, retenez bien ceci, mes petites canailles : aucune enquête ne résiste au jeune Ivan Lorpalou ! Non, ce n’est pas assez… enfin vous voyez, quoi. Pas assez spectaculaire. D’…
#paniqueagemelia, #bettypiccioli, #etincelles, #gulfstream