Possession

Soumis par HashtagCeline le lun 10/01/2022 - 15:49

“Elle commença à s’éloigner, s’arrêta et se retourna. Elle s’était rendu compte avec un temps de retard qu’elle avait aperçu quelque chose au premier étage. Elle sourit.
Derrière une des fenêtres, il y avait un ours en peluche. Le sourire de Chacha s’effaça peu à peu. Les yeux de verre la fixaient, brillant d’un éclat vif. Il n’y avait pas de soleil.”

#Moka

Je suis fan de Moka. C’est un fait. Et cela depuis longtemps. Le petit coeur brisé, Jeu mortel, Un ange avec des baskets, Jusqu’au bout de la peur, La chambre du pendu…Ils sont nombreux les livres de l’autrice qui m’ont fait trembler.
La revoilà avec un roman angoissant à souhait : Possession. Ne changeons pas une recette qui fonctionne à merveille.
Comme le titre le suggère, l’intrigue de cette histoire tourne autour de la présence de forces maléfiques entre les murs d’une demeure au passé trouble. Ça craque, ça chuchote, ça déraille sévère, ça fiche la trouille.
Allez-vous garder votre calme face aux événements étranges qui vous seront racontés? Moi j’y ai englouti une nuit, blanche et sous tension, pour en venir à bout. Mais ça en valait la peine et la peur.
Résumé et explications du pourquoi de mon insomnie.

#RésumonsUnPeu

Malo rentre d’un séjour en maison de repos. Enfin…ça c’est ce que l’on dit pour ne pas parler d’asile de fous. Si le jeune garçon a été interné, c’est à cause de l’accident qui a coûté la vie à l’une de ses sœurs, des jumelles, Lucrèce. Beaucoup de mystères entourent ce drame. La famille peine à s’en remettre. Le père, la mère et la sœur de Malo agissent bizarrement. Ce qui est compréhensible après un tel traumatisme. Sauf qu’ils agissent vraiment bizarrement. Et la maison…Il s’y passe de drôles de choses : des bruits, des objets qui changent de place. Malo s’inquiète. Et il n’est pas le seul. Son amie, Alice et sa sœur, Charlotte, aussi.

Que se passe-t-il au 24 de la rue de la Roue-d’Abandon?
 

#Vas-Y…Vas-Y…

Comme je le disais plus haut, je sais qu’avec Moka, ça matche plutôt bien à chaque fois. Et sans surprise elle m’a encore une fois tenue en haleine (et en éveil) avec cette histoire de maison maléfique et de famille qui débloque.

Ce qui joue grandement à chaque fois dans le fait que j’accroche ou pas, c’est qu’elle sait y faire pour poser son ambiance.

Ici, dès les premières pages, on sent que quelque chose ne tourne pas rond, au-delà de la tragédie qui a touché la famille du héros. Le mystère plane et des petits indices inquiétants sont savamment disséminés par l’autrice. On a très vite une sensation de malaise qui contribue à nous faire tourner les pages mais aussi à poursuivre alors qu'on s'enfonce dans cette situation inconfortable paradoxalement jubilatoire.
Malo, le héros, nous décrit son quotidien qui, s’il a changé à cause de la mort de Lucrèce, semble connaître un bouleversement plus profond. Les personnes qui l’entourent ne sont plus ce qu’elles étaient et il les reconnaît de moins en moins. C’est assez glaçant de voir les réactions des uns et des autres qui deviennent imperceptiblement inquiétantes. Malo se sent seul (c’était déjà le cas en sortant de sa maison de repos) et peine à retrouver sa place dans cette famille encore sous le choc. Ce lieu où il devrait trouver refuge devient celui de tous les dangers. Nounours hyper flippant, objets mouvants, bruits effrayants… J’avoue que tous les éléments dont j’ai peur dans la vie réelle sont mis en scène.
En parallèle des aventures familiales et inquiétantes de Malo, il y a l’enquête menée par Charlotte, la soeur d’Alice, la camarade de classe de Malo. Les deux soeurs se posent des questions et vont tenter de lever le voile sur ce qui se passe aujourd’hui dans cette maison mais aussi sur ce qui a pu s’y produire par le passé. Charlotte va être aidée par un personnage un peu farfelu, Gatien Renard, un passionné d’histoire locale. Leur relation apporte un peu de légèreté à ce récit qui pèse de plus en lourd sur nos nerfs.
Bref.
Je ne vous en dévoile pas plus sur ce roman qui, j’en suis sûre, vous donnera quelques sueurs froides. Ou peut-être un peu trop chaud. Tout dépend comment se manifeste la peur chez vous.
 

#CeQuiNeGâcheRien

Ce roman très efficace se cache derrière une très belle illustration de couverture réalisée par Emmanuel Polanco. Parfaite !


Et si vous voulez une idée de l’ambiance, voici le trailer qui a été mis en ligne par l’éditeur.


 

#PourQui?

Pour ceux et celles qui ont peur de rester seul.es dans leur maison… ou pas en fait.
Pour ceux et celles qui aiment les enquêtes surnaturelles.
Pour ceux et celles qui trouvent parfois leur famille bizarre.

Pour ceux et celles qui n’ont pas peur d’avoir peur à partir de 13 ans.
 

Coup de cœur !
Auteur
Illustrateur
Collection
Public
Date de sortie
Nombre de pages
224
Prix
14.00 €
Langue
Français

#VosCommentaires

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