Dans la gueule du diable

Soumis par HashtagCeline le lun 13/09/2021 - 15:07

"Amina ne lui laissait pas le choix. C'était tout ou rien. Refuser, c'était passer pour un dégonflé. Renoncer, c'était étouffer la curiosité qui l'étreignait. Mais accepter... c'était sans doute se jeter dans la gueule du diable."

#AnneLoyer

Après l’émouvant La fille sur le toit (Gulf Stream, 2019), et le dépaysant Celle que je suis (Slalom, 2019), Anne Loyer m’entraîne dans un nouveau genre avec Dans la gueule du diable : le roman policier.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman est très efficace !

C’est un récit assez court (180 pages) qui se lit facilement, d’autant plus que la collection propose le texte dans une police de caractères plus grosse que ce que l’on peut trouver en règle générale.
Cela peut donc être une bonne proposition à faire aux lecteurs moins aguerris. Mais pas que !
Car l’histoire ne manque pas de suspense ni d’intérêt.

Tout débute avec une sombre affaire de trafic. On assiste à la discussion de deux malfrats qui ont décidé de cacher de la marchandise dans une vieille usine désaffectée, à côté d’une fête foraine qui vient de s’installer.
En parallèle, Tom, un jeune garçon féru de photo, vient justement d’avoir l’idée de réaliser un reportage sur ce lieu de réjouissance pour le journal du collège. Mais il ne sera pas seul, il doit faire équipe avec Amina, une jeune fille un peu bizarre qui cache ses jolis yeux et ses secrets sous une vieille casquette. Tous deux vont apprendre à se connaître mais aussi prendre trop de risques en se jetant...dans la gueule du diable.

J’ai vraiment apprécié cette lecture grâce notamment aux deux héros qui sont très différents mais très attachants, l'un comme l'autre. Tom est un garçon plutôt simple et réservé. Il va se laisser entraîner par Amina, une jeune fille en deuil qui se moque du qu’en dira-t-on.
Leur duo journalistique fonctionne bien et on se prend au jeu avec eux même si on sent qu’ils vont bien trop loin dans leurs investigations.
Tous les éléments d’un bon polar sont là : les malfrats, les séances d’espionnage, les courses-poursuites, les frayeurs, le cadavre…
Et on ne s’ennuie pas un instant.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en débutant ce roman. J’avoue que je n’avais pas lu la quatrième de couverture, faisant confiance à l’autrice qui a toujours su me séduire avec des histoires divertissantes, émouvantes et riches de découvertes. 
C’est un chouette texte que je vais intégrer au fonds de ma bibliothèque pour étoffer mon rayon de polars pour ados qui a besoin d’un peu de bonnes nouveautés. C'en est une et je vous invite vous aussi à vous jeter Dans la gueule du diable.

 

Quatrième de couverture (image blog Anne Loyer)

#PourQui?

Pour ceux et celles qui cherchent un roman policier court et efficace.

Pour ceux et celles qui n'ont pas froid aux yeux.

Pour ceux et celles qui aiment les fêtes foraines et surtout le train fantôme.

Pour tous et toutes à partir de 13 ans.

Auteur
Collection
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
179
Prix
7.00 €
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

L'homme qui voulut peindre la mer et autres nouvelles
Sept nouvelles qui nous plongent au coeur d'histoires comme je les aime : fantastiques et déconcertantes.
#lhommequivoulutpeindrelamer, #tristankoegel, #didierjeunesse, #mer, #nouvelles
La seizième clé
"Seize, seize, seize... Du jour où il s'était mis à compter, Oswald avait su que le seize serait pour lui un nombre à part. Un talisman? Une malédiction? Après toutes ces années, il hésitait encore."
#laseiziemecle, #ericsenabre, #didierjeunesse
Suzon
Après Gus le chevalier minus (2016), la collection « Mes petits héros », chez Gulf Stream, accueille une nouvelle héroïne plus ancrée dans le réel : Suzon, fillette pétillante et jamais à court d’…
#humour, #chipie, #ecole, #piquenique, #nature, #animaux
Le livre extraordinaire Le livre extraordinaire des animaux en danger

“(...) on sait aujourd’hui qu’un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit et plus d’un amphibien sur trois sont menacés d’extinction mondiale. Pourquoi? En premier lieu à cause de l’activité…
#lelivreextraordinairedesanimauxendanger, #valwalerczuk, #genevievemorgan, #littleurban

La nuit parfois je rêve
"Parfois, dans mes rêves, j'apprends à voler. Parfois, je tombe. Parfois, au réveil je ne me souviens plus de rien."
#lanuitparfoisjerêve, #stephaniedemassepottier, #clemencepollet, #delamartinierejeunesse, #album
Classe de lune
Parfois, des images suffisent. Classe de lune, l'album sans texte de John Hare nous le prouve.
#classedelune, #johnhare, #pastel, #ecoledesloisirs
Les enfants des Feuillantines Les enfants des Feuillantines

“- Combien d’enfants avez-vous à votre charge?

Désirée plissa les yeux. Elle détestait cette question. La réponse suscitait toujours des exclamations d’horreur et…
#lesenfantsdesfeuillantines, #celiagarino, #sarbacane, #exprim

Tous différents tous pareils (dossier Page des Libraires)
Parler du handicap avec humour sans tomber dans le cliché, mettre en scène la différence avec décence et sans tabou, c’est le pari réussi de Nos cœurs tordus de Séverine Vidal et Manu Causse, et…
Pourquoi pas la vie Pourquoi pas la vie

"Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, Sylvia ? Comment as-tu pu, bon sang ? répète Ted, parfois même sans l'énoncer, juste avec son regard et ses soupirs.

Comme si c'était une question à…
#pourquoipaslavie, #colinepierre, #liconoclaste

Refuges
En attendant son prochain roman, j'ai enfin découvert Refuges que je n'avais jamais pris le temps de lire alors que je suis une fan inconditionnelle d'Annelise Heurtier !
#refuges, #anneliseheurtier, #casterman