Hugo de la nuit

Soumis par HashtagCeline le jeu 15/02/2018 - 11:44
« - Vous vous êtes fait mal, maman ? - Oui ! C’est affreux ! C’est piquant ! C’est glacé ! C’est brûlant ! - C’est la vie ! répliqua son fils d’un ton fataliste et subtilement satisfait. »
#BertrandSantini&Moi

Voici ma deuxième lecture de Bertrand Santini. Après Miss Pook et les enfants de la lune, je me suis lancée dans Hugo de la nuit qui me tentait beaucoup. Encore une fois, sa couverture soignée avait attiré mon regard et la quatrième de couverture avait fait le reste :

« Une nuit d’été

Un enfant

Des fantômes

Un secret »

Tout un programme…

#RésumonsUnPeu

Les parents d’Hugo ont acquis le domaine de Montliard à sa naissance. C’est une belle et grande propriété qui a la particularité d’abriter un cimetière abandonné.

Mais la présence du couple qui n’est pas originaire de la région, a attisé les jalousies. Surtout depuis qu’a été détectée la présence de pétrole sur le terrain. Du coup, personne ne voit vraiment d’un très bon œil la famille d’Hugo.

Romain et Hélène, les parents, Hugo, leur fils, Aza, la gouvernante et Fanette, le chien vivent pourtant heureux dans cette maison. Mais toutes ces tensions les ont poussés à envisager un déménagement.

C’est le soir, Oscar, le frère jumeau de Romain, est venu rendre une petite visite à la famille d'Hugo. Le jeune garçon aime beaucoup son oncle qu'il trouve plus farfelu que son père. La soirée se passe bien mais ce qu'Hugo ne sait pas, c’est que la nuit qu’il s’apprête à passer sera peuplée de fantômes. Et pour cause, ça sera sa dernière…

#QuelTalent!

Comme Miss Pook et les enfants de la lune, ce roman est un petit bijou.

C’est une vraie aventure avec du suspense, de l’humour, des personnages drôles, des vrais méchants, des situations burlesques, des répliques et dialogues bien sentis…

Bertrand Santini réussit la encore à nous divertir aussi bien sur le fond que la forme.

Le groupe de fantômes qu’Hugo va rencontrer est tout simplement fabuleux ! Les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres sont pleines d’humour et leurs dialogues savoureux.

Il y a :

- Adélaïde la mère morte en couche et Nicéphore, son fils (qui du coup est la cause de la mort d’Adélaïde. Elle ne cesse d’ailleurs de le lui reprocher).

- Le curé Poudevigne qui ne veut toujours pas admettre qu’il est mort même si son décès date du XVIe siècle.

- Cornille et Violette, les deux amoureux en froid. Il faut dire que Violette a un peu assassiné Cornille après que celui-ci l’ait trompée…

- Gertrude, une jeune fille de l’âge d’Hugo, qui est ravie d’avoir un compagnon de jeux.

Bertrand Santini a vraiment l’art et la manière de mettre ses personnages en scène et de leur inventer des vies et péripéties incroyablement amusantes.

Par exemple, la façon dont la mère d’Hugo a fait connaître sa série de livre (oui, je ne l'ai pas dit mais c'est une auteure à succès). On pense à JK Rowling mais c’est beaucoup plus farfelu dans le cas d’Hélène (pseudo : Andy Colline et sa série : Horace Curieux) C’est au tout début du roman... Il faut lire ça.

De nombreuses scènes sont hilarantes, surtout vers la fin, quand tout se précipite. C’est le chaos et cela devient méchamment comique. Je ne peux encore une fois rien raconter car je gâcherais le suspense mais c’est vraiment très très drôle.

On trouve aussi un baron jaloux, des zombies (oui il y en a), des magouilles, un double meurtre, des faux semblants, du vomi, une plante rare ( Sipo Matadore) et bien d’autres choses encore qui font de ce roman un plaisir de lecture.

Et comme pour Miss Pook et les enfants de la lune, ce livre est à conseiller aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Les plus jeunes y verront une aventure exceptionnelle et les adultes se délecteront des bons mots de l’auteur.

#MentionSpéciale

Regardez-moi cette magnifique couverture !

Je suis fan.

Public
Date de sortie
Nombre de pages
224
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Le complexe du papillon Le complexe du papillon

Pour la sortie de ce roman, j'avais eu la chance de poser quelques questions à l'autrice...

 


#lecomplexedupapillon, #anneliseheurtier, #casterman
Dry
"Ce n'est pas que je veuille souffrir davantage, mais je suis déçue par les gens -leur faiblesse d'esprit et de caractère. Il aura suffi d'une pénurie d'eau pour les transformer en meurtriers…
#dry, #collectionr, #nealshusterman, #jarrodshusterman, #eau
On habitera la forêt
"Je regarde le chemin qui mène à la forêt. Toute cette boue ! Moi qui voulais avoir des pensées profondes, la seule qui me vient en tête c'est "Toute cette boue!" C'est quand même un peu décevant…
#onhabiteralaforet, #esmeplanchon, #casterman
A la tombée du ciel
"Je dois l'aider. Pas parce que je l'ai trouvée, ni parce que c'est mon destin ou je ne sais quelle connerie, mais parce que j'ai affaire à une personne. Et qu'elle mérite d'être traitée comme telle."
#alatombeeduciel, #sophiecameron, #nathan, #lireenlive
Les Nuées Livre 1 Érémos Les Nuées Livre 1 Érémos

 


#lesnuees, #eremos, #nathaliebernard, #thierrymagnier

Le plongeon Le plongeon

"J'ai horreur de ce genre de couvre-lit. Tissu rêche, couleur moche, poussière, cendre. Couleur mort, on dirait qu'ils le font exprès.

Je déteste ce papier peint, cette peinture écaillée,…
#leplongeon, #severinevidal, #victorlpinel, #grandangle, #babelio

À l'ombre du Séquoia À l'ombre du Séquoia

"Ils vont tout faire pour te retrouver et te tuer, et ceux qui auront choisi de t'aider subiront le même sort."


#alombredusequoia, #soleneluna, #amazonpublishing, #calypso
Désaccordée Désaccordée

«J’aurais donné n’importe quoi pour qu’éclate un orage. Les gens s’agitent en vue d’échapper à la pluie; ils cavalent, déstabilisés. Ça ramène un peu d’égalité : moi, je me sens déstabilisée à…
#desaccordee, #joannerichoux, #echos, #gulfstream

Les optimistes meurent en premier
Dernier titre paru de mon autrice fétiche Susin Nielsen...
#lesoptimistesmeurentenpremier, #susinnielsen, #helium, #deuil, #chat, #amitié, #culpabilite
Comme des sauvages Comme des sauvages

"Tout à l’heure, hier, à propos des règles de chasse de la communauté, il avait pensé : «Quand je serai adulte», et c’était une pensée répugnante – mais il subodorait que dès lors qu’on l’a conçue…
#commedessauvages, #vincentvilleminot, #pocketjeunesse, #pkj