Le labyrinthe vers la liberté

Soumis par HashtagCeline le dim 25/02/2018 - 14:37
Chez Hélium, à chaque fois que j'ai ouvert un roman, cela a été une belle découverte. Comme avec Le labyrinthe de la liberté...
#MonArticlePageDesLibraires

Il aura fallu dix-huit ans à Delia Sherman pour écrire Le Labyrinthe vers la liberté. Des années de recherches, de voyages, de doutes, de réécritures pour aboutir au roman qui paraît aujourd’hui [j'ai écrit cette article en 2014] chez Hélium. Ce travail n’aura pas été vain : c’est une réussite.

Louisiane, été 1960. Sophie, 13 ans, est en route pour Oak Cottage où elle va passer l’été en compagnie de sa tante et sa grand-mère. Il y a plus de cent ans, cet endroit était une grande exploitation de canne à sucre où travaillaient 150 esclaves. C’était le « bon vieux temps », comme Sophie l’a souvent entendu dire, mais cette époque l’intéresse peu. Elle, elle rêve de vivre une aventure fantastique, comme dans les livres qu’elle dévore.

Sophie va donc passer deux mois sans sa mère qui repart travailler en ville. La vie a changé depuis que le père de Sophie les a quittées. Pour s’occuper, la jeune fille se met à explorer les lieux.

Un labyrinthe laissé à l’abandon l’intrigue particulièrement. Alors qu’elle s’y promène, un étrange phénomène se produit. Elle entend une voix venue de nulle part l’interpeller. Un peu effrayée, Sophie décide de se tenir à l’écart de l’endroit et passe ses journées dans le bayou. Mais cette voix la surprend régulièrement.

Alors que sa mère est revenue pour lui annoncer que son père s’est remarié et que, encore une fois, mère et fille se sont disputées, Sophie fait un vœu : être quelqu’un d’autre. Son souhait va être exaucé. En un clin d’œil, Sophie n’est plus en 1960 mais en 1860. Là-bas, elle ne sera plus Sophie, jeune fille libre, mais une esclave qui doit se battre pour survivre.

Elle va également faire la connaissance de ses aïeux, les Fairchild, qui ne vont pas l’accueillir comme une des leurs mais l’employer. Son aventure commence et elle est loin d’être telle qu’elle l’avait imaginée.

Au-delà de l’expérience personnelle de l’héroïne, Delia Sherman nous plonge dans le quotidien des esclaves et des maîtres du domaine. On navigue entre les deux mondes et on en apprend petit à petit leurs codes. C’est tout simplement passionnant.

Auteur
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
270
Langue
Français
Paru dans Page des Libraires

#VosCommentaires

#OnContinue ?

On m'appelle Enfant i
«Je ne vous raconterai pas mon histoire passée, plutôt celle de ma vie maintenant, ici, au camp, en commençant par aujourd'hui. Mon histoire débute ainsi...»
#onmappelleenfanti, #stevetasane, #gallimardjeunesse, #romanjunior
Retrouvez-moi Retrouvez-moi

En attendant que je vous parle de Kintsugi, le nouveau roman de Mathilde Paris paru aux éditions Auzou, découvrez mon avis sur un de ses précédents livres, Retrouvez-moi (Auzou,2021), chroniqué…
#retrouvezmoi, #mathildeparis, #auzou

Le labyrinthe vers la liberté
Chez Hélium, à chaque fois que j'ai ouvert un roman, cela a été une belle découverte. Comme avec Le labyrinthe de la liberté...
#lelabyrinthedelaliberte, #deliasherman, #helium, #voyagedansletemps, #esclavage, #fantastique
Coeur battant
« Les histoires de bonheur font chier tout le monde »
#coeurbattant, #axlcendres, #sarbacane #exprim
Nos jours perdus Nos jours perdus

(...) ils marchent en silence. Ensemble mais chacun dans leur bulle. Gina ressent un malaise diffus s’emparer d’elle. Elle pense “Ce sera quoi nos souvenirs de nos…
#magnardjeunesse

Capitaine Rosalie
« Chaque jour, je suis à mon poste, capitaine Rosalie, au fond de la classe en embuscade sous les manteaux. »
#capitainerosalie, #timotheedefombelle, #isabellearsenault, #gallimardjeunesse
Kong-Kong Le singe sur le toit
Une amitié hors du commun pour une BD qui l'est aussi !
#kongkong, #vincentvilleminot, #yannautret, #casterman, #bd
Swimming pool
Le nouveau roman de Sarah Crossan dont j'entends énormément parler traduit par Clémentine Beauvais que je connais et j'adore.
#swimmingpool, #sarahcrossan, #rageot, #clementinebeauvais
Broken things Broken things

“- Je croyais qu’on ne jouait plus à ça, me suis-je étonnée.

Elle a levé vers moi ses grands yeux bleus, des yeux dans lesquels se noyer.…
#brokenthings, #laurenoliver, #albinmichel

Double 6
"L"amour se murmure, On ne salit pas les murs, Avec des poèmes!"
#doublesix, #emmanueltredez, #monmarquepageplus, #didierjeunesse