Celle que je suis

Soumis par HashtagCeline le lun 27/04/2020 - 13:54
“J’ai fermé les yeux et serré très fort les paupières, pour que le destin que j’entrevoyais, et auquel j’aspirais tant, ne puisse jamais s’échapper.”
#VoyageEnInde

 

Je suis toujours partante pour voyager un peu et découvrir d’autres cultures. L’Inde, comme le Japon, est un pays qui m’attire et qui m’intrigue. En faisant le bilan, je n’ai pas lu tant de romans sur le sujet… J’ai en tête l’excellent titre d’Annelise Heurtier, Le carnet rouge paru chez Casterman (2011) et Bye Bye Bollywood d’Hélène Couturier paru chez Syros (2017).

Le texte d’Anne Loyer, avec sa promesse d’un dépaysement assuré, est arrivé à point nommé. Alors, quel est le bilan de ce voyage maintenant que je suis rentrée? 

Une belle rencontre et un vent de liberté.

 

#QuatrièmeDeCouv'

 

“En Inde, encore aujourd’hui, naître fille reste un handicap.

A 16 ans, Anoki va en faire la douloureuse expérience. Jusque-là pourtant, rien dans sa vie à New Delhi, au sein d’une famille moderne et aimante, ne la préparait au destin qui l’attend. 

Depuis toute petite, ses parents lui ont appris, comme à ses deux grands frères et sa petite soeur, l’importance des études. Mais lorsqu’elle pense pourvoir choisir son avenir, elle se heurte à l’hostilité des siens et au poids des traditions.

Anoki, rebelle et amoureuse, va tout faire pour échapper au futur qu’on veut lui imposer…”

 

#AnokiContreLeResteDuMonde

 

Ce roman tire sa force de son héroïne, Anoki. Clairement, son combat, son courage, sa détermination font de Celle que je suis un texte passionnant et passionné.

Anne Loyer nous dresse le portrait d’une jeune fille moderne qui se trouve brutalement confrontée à des traditions et à l’obligation de les respecter.

Et le choc est d’autant plus rude qu’Anoki n’avait rien vu venir.

J’ai beaucoup aimé qu’Anne Loyer choisisse de situer son héroïne dans une famille moderne. Cela nous montre que malgré les changements qui s’opèrent petit à petit dans le pays, il y a encore beaucoup de chemin à faire pour changer les mentalités en ce qui concerne la place de la femme, même dans les milieux a priori plus ouverts.

Anoki va choisir de se battre. Peut-être est-ce plus naturel, facile pour elle qui est instruite et plus libre que d’autres? Mais tout de même, le poids de la culpabilité, celui du déshonneur infligé à sa famille si elle ne suit pas la voie qu’on lui indique, celle du mariage et de l’abandon de ses études, est très lourd. Et finalement, elle se retrouve dans une impasse. Elle va devoir faire des choix plus que difficiles.

Anoki est une adolescente à laquelle on s’attache très vite. Enthousiaste, vive et spontanée, elle nous emporte dans ses élans passionnés, qu’il s’agisse de sa carrière ou de ses amours.

Elle nous entraîne dans le tourbillon que devient sa vie et nous mêle à ses réflexions intimes, ses interrogations, ses doutes, ses peurs, ses envies.

On s’émeut aussi du parcours d’autres personnages comme Chatura, la femme de son frère, qui n’arrive pas à s’adapter à sa vie d’épouse au foyer ou encore Janani, sa meilleure amie qui ne trouve pas le courage de s’affirmer comme Anoki. 

On se prend d’amitié pour Lila, la petite soeur, soutien indéfectible d’Anoki, Kiran, le grand frère oreille attentive à distance ou encore Bir, le petit ami attentionné. Ils permettent aussi à Anoki de continuer à avancer sur la voie qu’elle s’est tracée.

Anne Loyer nous raconte plusieurs histoires en une à travers celle d’Anoki. Sans en faire un manifeste féministe, elle informe et sensibilise sur les inégalités hommes-femmes en Inde mais aussi dans le monde, notamment grâce au personnage de Tessa, l’amie américaine de Kiran.

Ce roman est vraiment très riche. Il est aussi très prenant car de nombreux rebondissements rythment le récit. 

Celle que je suis est un roman bouleversant qui invite à se battre pour ses idées et ses rêves qui a été, pour moi, une belle surprise.

 

#PourQui?

 

Pour ceux et celles qui ont des envies de voyage.

Pour ceux et celles qui aiment les héroïnes fortes et déterminées.

Pour ceux et celles qui se battent pour défendre leurs idées.

Pour ceux et celles qui veulent aller au bout de leurs rêves.

Pour tous et toutes à partir de 13 ans.

 

Auteur
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
304
Prix
14.90 €
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

En émois En émois

"Des coups d'épaule et de poings sur ce foutu morceau de cuir.

Des larmes roulent. Il ne voit plus rien maintenant.

La sueur coule en ruisseaux le long de son corps fiévreux.…
#enemois, #annecortey, #cyrilpedrosa, ecoledesloisirs, #edlromans

Kong-Kong Le singe sur le toit
Une amitié hors du commun pour une BD qui l'est aussi !
#kongkong, #vincentvilleminot, #yannautret, #casterman, #bd
Ton absence Ton absence

" Toi déjà, tu savais, que la vie est fébrile, qu'à quoi bon les lignes droites, confort et insipides, quand tous les creux attendent, en embuscade, les écarts qui…
#tonabsence, #guillaumenail, #rouerguejeunesse, #doado

La dernière marée
"C'était ça. C'était exactement ce qu'elle avait pensé elle aussi, mais elle n'avait pas su comment le dire. Il comprenait. Elle voulait lui dire qu'elle était d'accord, qu'elle pensait tout pareil,…
#ladernieremaree, #aylinmanco, #talentshauts
Traverser les orages
"J'avais décidé de faire l'autruche, plonger ma tête bien profondément dans le sable. Peut-être que pendant que je resterais là-dessous, tout s'arrangerait comme par magie. On pouvait toujours rêver…
#traverserlesorages, #lucilecaronboyer, #librinova
Ceux qui ne peuvent pas mourir Tome 1 La bête de Porte-Vent
Gabriel Voltz n'est pas un enquêteur ordinaire. Sa spécialité: la chasse aux Égarés, ces créatures hérétiques qui se cachent sous une apparence humaine. Lycans, cocatrix, volkolaks, loups-garous...…
#ceuxquinepeuventpasmourir, #karinemartins, #gallimardjeunesse, #labeteduportevent, #onlitplusfort
Oeuf Oeuf

"Au moins une fois par soirée, David déclarait à Primrose :

- Je t’aime pas.

- Pareil, lui répondait-elle.”


#oeuf, #jeffspinelli, #neuf, #ecoledesloisirs
Monsieur Pingouin Le trésor perdu
"Monsieur Pingouin était un pingouin. Un simple coup d'oeil permettait d'en avoir le coeur net. Car Monsieur Pingouin ressemblait...à un pingouin."
#monsieurpingouin, alextsmith, #castorromans, #flammarionjeunesse
Laurent le flamboyant
"Bon sang de bois, de bon bois de sang!" Encore un coup de coeur aux éditions MeMo...
#laurentleflamboyant, #karenhottois, #juliawoignier, #memo, #petitepolynie
Y aller
Hervé Giraud nous fait "voir du pays" en compagnie de Solal, son héros en quête d'aventures et de sensations fortes. Comme sa couverture, ce roman est complètement décalé !
#yaller, #hervegiraud, #thierrymagnier, #aventure, #roadtrip, #geek, #zelda