Mur murs

Soumis par HashtagCeline le mer 25/03/2020 - 16:24
Si les murs ont des oreilles, ils ont sûrement des choses à nous raconter...
#VoceVerso

 

Voce verso est un éditeur dont je vous ai déjà parlé. Je vous avais présenté le petit roman très amusant Un bal d'enfer écrit par Cécile Emeraud et illustré par Andréa Espier, titre qui inaugurait la collection de premières lectures "Ginko". J'ai eu la chance de me faire offrir Et après ? de Mathilde Magnan, très bel album sans texte mais aussi Du vent dans la tête de Marjolaine Nadal illustré par Marianne Pasquet dont je n'ai pas encore eu l'occasion de parler par ici.

Et puis, dans les bacs de livres de la médiathèque, ça fait plusieurs fois que je tombe sur Mur murs d'Agathe Halais dont je suis allée voir le site ( C'est par ICI http://www.agathehalais.fr/ ) afin d'en découvrir plus sur son travail. Et j'ai été vraiment séduite. Son dessin à la fois précis et naïf, doux et inquiétant est parfait pour l'histoire sans texte de Mur murs.

 

#DeQuoiÇaParle?

 

Dans cet album, une petite fille à l'air sage et ses parents viennent visiter une maison à vendre, au coeur d'une forêt. Pendant que les parents discutent avec l'agent immobilier, la fillette explore la demeure. Dans chaque pièce, les tapisseries qui recouvrent les murs vont tour à tour amuser ou effrayer la petite curieuse...

 

#MotifsMouvants

 

Plus ça va et plus j'aime les albums sans texte. Je trouve vraiment que c'est une façon intéressante de partager une histoire avec les enfants. Chacun peut y voir ce qu'il veut et l'interpréter à sa façon. 

Ici, Agathe Halais joue avec les motifs des papiers peints de la maison. Ainsi, sous les yeux et par la force de l'imagination (vraiment?) de la petite fille, de grosses fleurs deviennent des visages, puis des motifs abstraits deviennent des sortes de créature mêlant dragon et tête grimaçante inquiétante, des fleurs encore deviennent des hiboux... Tout change, tout se transforme en fonction du regard que la petite pose autour d'elle. Dans ces doubles pages, le noir et le blanc dominent, tout est crayonné avec douceur ou de façon plus appuyée quand la peur prend le dessus. Seules touches de couleurs ? La robe quadrillée de rouge et vert sur fond écru de la fillette ainsi que ses petites joues, roses de toutes ses émotions, témoignant aussi de sa candeur. 

La petite exploratrice va également rencontrer deux personnages sur ces fameux murs, une jeune femme qui tisse de la laine et un berger dont nous allons voir les chemins se croiser sur le papier de la pièce qu'ils tapissent et habitent. Le début d'une histoire d'amour?

J'ai beaucoup aimé ce passage qui m'a rappelé les motifs qui ornaient les murs de ma chambre, étant enfant. Cela se fait moins aujourd'hui, on ne met plus forcément de tapisserie de ce genre mais quand j'étais petite, je me souviens avoir passé du temps à regarder ceux qui décoraient ma chambre, imaginant des histoires grâce à eux.

La visite se conclut dans le jeu et la bonne humeur. La fillette va en effet découvrir une pièce dont la tapisserie est identique à sa robe. N'est-ce pas un signe que cette maison est faite pour elle? En attendant, cette dernière pièce va lui permettre de jouer un gentil tour à son papa.

La chute ne dit pas si la famille viendra habiter la maison mais ce qui est sûr c'est que la fillette, emportant un petit bout de l'histoire de la maison, se souviendra longtemps de cette visite extraordinaire, théâtre grandeur nature de ses peurs et de ses espoirs. Et nous aussi !

Je vous invite à découvrir cet album qui cache, comme les murs de la maison dont il nous fait parcourir les pièces, bien des secrets et des richesses.

 

#PourQui?

 

Pour les enfants qui aiment jouer à se faire peur.

Pour les enfants qui aiment jouer à cache-cache.

Pour les enfants qui ont de l'imagination et qui aiment se raconter des histoires.

Pour les tous les enfants à partir de 6 ans.

 

Auteur
Illustrateur
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
40
Prix
16.00 €
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Les enfants des Feuillantines Les enfants des Feuillantines

“- Combien d’enfants avez-vous à votre charge?

Désirée plissa les yeux. Elle détestait cette question. La réponse suscitait toujours des exclamations d’horreur et…
#lesenfantsdesfeuillantines, #celiagarino, #sarbacane, #exprim

Journal d'un amnésique
"Pour l'instant, ma tête est comme une grande maison vide aux murs lisses. Chacune de mes pensées , une balle super rebondissante lancée par un champion de baseball. Ça jaillit, ça percute, ça s'…
#journaldunamnesique, #nathaliesomers, #didierjeunesse
Sauvages
Nathalie Bernard a bien choisi le titre de son nouveau roman : Sauvages. Ce mot peut définir un animal, un milieu, des hommes mais évoque aussi la cruauté et la violence. Ici, il est employé à…
#sauvages, #nathaliebernard, #thierrymagnier
Graou, c’est moi le loup ! Graou, c’est moi le loup !


#graoucestmoileloup, #virginiecosta, #abcmelody

A la tombée du ciel
"Je dois l'aider. Pas parce que je l'ai trouvée, ni parce que c'est mon destin ou je ne sais quelle connerie, mais parce que j'ai affaire à une personne. Et qu'elle mérite d'être traitée comme telle."
#alatombeeduciel, #sophiecameron, #nathan, #lireenlive
Gingo
"La question de savoir si la machine est humaine ou pas est évidemment toute tranchée- elle ne l'est pas. Seulement, il s'agit de savoir si l'humain, au sens où vous l'entendez, est si humain que ça…
#futur, #intelligenceartificielle, #controle, #education, #manipulation
Dear Evan Hansen Dear Evan Hansen

"Je sais que j'ai un truc qui cloche. Croyez-moi, j'en suis parfaitement conscient.

*Cette journée va être géniale*

Peut-être que ce sera le cas... si je reste enfermé…
#dearevanhansen, #valemmich, #stevenlevenson, #benjpasek, #justinpaul, #bayard

L'archipel T.1 Latitude
Posez-vous la question : "De quel criminel êtes-vous le sosie?"
#larchipel, #latitude, #bertrandpuard, #casterman, #letsread, #sosie, #identité, #action
Le projet Barnabus Le projet Barnabus

"-Peut-être que bientôt, je pourrai m’asseoir dans l’herbe et regarder les étoiles, dit un jour Barnabus.
En fermant les yeux, il avait déjà l’impression d’y être.
-Impossible,…
#leprojetbarnabus, #thefanbrothers, #littleurban

L'été du changement L'été du changement

"Mylan et Cléa se regardent.

- On y va, non?

Cléa acquiesce. Son appartement donne sur la place Kléber, la plus grande de la ville. Les écolos viennent déjà assez souvent la soûler…
#leteduchangement, #sophieadriansen, #glenat, #onestpret